Croissance ou productivité ? Le débat sur le plan de relance à l’Assemblée Nationale. 28 janvier 2009
Par Thierry Klein dans : Crise Financière,Non classé.Lu 5 474 fois | 5 commentaires
D’un côté le PS qui demande une relance par la consommation. C’est une politique ruineuse qui n’aurait aucun sens, sur le plan économique.
Qui plus est, vouloir relancer la consommation alors que nous sommes dans une crise de l’hyper-consommation a un côté comique tellement c’est du n’importe quoi. Sociologiquement, c’est exactement le contraire qu’il faut faire.
Bizarrement, Fillon répond hors sujet… Il parle de plan de relance « pour augmenter la productivité du pays » – alors qu’on parle en général de dépenses d’investissement.
Car dans le mot « productivité », il y a non seulement la crise financière mais en plus l’augmentation du temps de travail, la réduction du train de vie de l’état, etc… Ca crée un amalgame utile avec les autres réformes sarkoziennes… Après tout pourquoi pas ? C’est une réponse démagogique à une objection démagogique.
En fait, gauche et droite sont à peu près d’accord pour une relance keynésienne avec au moins un minimum de relance par la consommation (pour des raisons sociales).
Mais contrairement aux crises précédentes, une relance keynésienne ne pourrait avoir de l’effet que si les investissements sont extrêmement sélectifs – les investissements traditionnels (automobile, industrie, chimie…) n’auront que peu d’effets, voire des effets négatifs.
Il ne s’agit pas, en effet, d’augmenter la consommation, mais d’investir pour passer d’un mode de consommation vers un autre, pour accompagner la sortie de l’ère de consommation que nous vivons. Trouver une autre croissance.
Aux USA, Obama a annoncé des aides pour reconvertir l’automobile vers des transports plus propres. C’est de l’investissement sélectif (c’était à prévoir, Obama lit visiblement ce blog, il est vraiment très fort).
En France, des aides aux constructeurs. C’est de l’investissement inutile, ce qui au final, se ramène à de la consommation.
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Quel est l’impact de la crise financière sur une société comme Speechi ? 6 octobre 2008
Par Thierry Klein dans : Non classé.Lu 4 114 fois | 2 commentaires
Speechi n’est pas impacté en tant que tel par la crise financière (la solvabilité de nos clients n’est actuellement pas remise en cause). Mais sur le plan pratique, le principal problème est la nécessité de gérer la trésorerie au jour le jour.
Une grande société a des outils qui lui permettent de régler exactement sa trésorerie en fonction des dépenses prévues à très court terme (dans les 48h). Une société telle que Speechi fonctionne de façon manuelle, presqu’à vue et dispose, en général, de 15 jours à 1 mois de trésorerie disponible (le reste étant investi en SICAV monétaires).
Avec la crise financière, tous les dépôts bancaires des sociétés deviennent des dépôts à risque: la Banque peut s’écrouler en 24 heures et dans ce cas, les dépôts sont perdus – mais pas les SICAV, qui appartiennent en propre à Speechi. Il est nécessaire de régler sa trésorerie de façon quotidienne, pour « minimiser » le dépôt bancaire et le convertir en SICAV, ce qui me prend une bonne heure tous les jours – et parfois une bonne prise de tête si on a oublié un paiement à effectuer – ou un encaissement important.
Beaucoup de dirigeants de petites PME lisent ce blog… Qui a modifié ses habitudes bancaires ?
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Sortie du site Capital Altruiste 29 septembre 2008
Par Thierry Klein dans : Non classé.Lu 3 799 fois | ajouter un commentaire
Le site du Capital Altruiste est sorti vendredi, en même temps que le lancement des Racines du Ciel.
Un GRAND merci à Mathieu (n°1) pour son travail. Mathieu (n°2) va peut être nous faire le logo d’ici peu.
Je reviendrai sur la journée de lancement des Racines du Ciel et du Capital Altruiste. Ca m’a donné la pêche.
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