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Crise économique, d’abord. 17 septembre 2008

Par Thierry Klein dans : Politique.
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Tout le monde parle de crise financière pour les subprimes. La réalité, c’est qu’on assiste aux Etats-Unis à l’aboutissement du capitalisme mondialisé tel que nous le connaissions.

Le crédit aux particuliers s’y est développé de façon massive. Les américains se sont non seulement endettés pour leur logement (les subprimes), mais aussi pour leur consommation. Il y a 1000 milliards de dollars de crédit revolving, non comptabilisés dans la crise des subprimes, qui ne seront peut être jamais remboursés.

La vraie question c’est « Pourquoi un tel endettement du consommateur américain » ?

Dans les 30 dernières années, les femmes se sont mises au travail (plus qu’en France), les temps de travail eux-mêmes ont augmenté (bien avant la France), mais cela n’a pas suffi pour que le travailleur américain puisse tenir. Il a dû emprunter pour ses fins de mois (le crédit revolving) puis pour se loger (les subprimes). Le développement du crédit a été, en ce sens, la dernière tentative du monde du Travail pour résoudre l’impossible équation que lui posait le Capital.

La mondialisation a fait que le travailleur américain est de fait en concurrence avec la planète entière. Au début, il a tenté de s’adapter, maintenant, il est au bout. Les capitaux peuvent s’évader, pas lui.

Le crédit presqu’illimité dont il a joui n’a finalement fait que retarder l’explosion, mais ne l’a pas créée. La crise n’est pas financière, elle est économique. Le côté financier rend le tout plus spectaculaire mais cela fait des années que les USA seraient en récession s’il n’y avait pas eu crédit.

Je rappelle ça à tous ceux qui pensent qu’on peut s’en sortir juste en devenant plus performants, en travaillant plus, etc…

A ceux qui trouvent que les USA est un pays formidable, où on peut créer des boîtes (c’est vrai), où les magasins sont ouverts le dimanche, où les employés sont sympas dans les restaurants, les boutiques, où les rapports avec les gens sont plus naturels et moins tendus qu’en France (ouf ! pas de syndicats, pas d’inspection du travail !)…

C’est vrai, c’est vrai, c’est vrai ! Et j’adore les USA justement pour ça.

Mais nier la lutte des classes ne suffit pas pour l’empêcher de se manifester.

(Ceux qui suivent ce blog auront noté que cette dernière phrase est presque digne du Dr House.)

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Commentaires»

1. Un autre Thierry - 18 septembre 2008

Sa résolution de cette série d’équations apparemment insolubles passe peut être par un ensemble de simplifications que seule une crise d’ampleur pouvait faire adopter.

Pour le tout un chacun, le problème existentiel est le coût de la vie. C’est la raison pour laquelle de nombreuses personnes partent pour les pays d’Afrique du nord, où l’on vit une vie de nabab lorsque l’on ne fait que survivre avec les mêmes subsides dans l’hexagone.

La première simplification serait la résolution du problème de l’énergie: Sortir du pétrole le plus rapidement possible, par l’émergence de nouvelles technologies (Pas nécessairement onéreuses) permettant produire de l’énergie sans matière première. Ce n’est pas une utopie: Il suffit de se renseigner sur l’histoire de l’américain Stanley Meyer, qui inventa la séparation de la molécule d’eau, par courants pulsés, procédé que le chercheur JL Naudin expérimente actuellement, la conceptualisant comme une résonnance paramétrique. Cette piste n’est pas la seule, tout ce qui concerne ce sujet fait partie de l’underground, tant il est important pour notre société de ne trouver que des solutions de type « HighTech », permettant un appariement très courtois avec l’économie capitaliste: Se passer du pétrole oui, mais certainement pas à vil prix …
La seconde simplification concernerait les toits qui sont sur nos têtes. On a vu les prix de l’immobilier doubler en à peu près 6 ans, ceci étant fort profitable pour alimenter la croissance, mais l’étant beaucoup moins lorsque fait partie de ceux qui gagnent le moins, et que l’on rêve de devenir propriétaire. Il faut également considérer la bombe à retardement que constitue la hausse des loyers lors des changements de domiciles ou renouvellements des baux, qui va progressivement répercuter la hausse du prix des biens, sur le montant des loyers.
Là aussi, des solutions simples existent: L’une d’entre elles pourrait être appelée (A l’instar de l’expression employée par notre ministre de l’environnement) « La maison des 3 petits cochons », à savoir la construction en ballots de paille sur armature bois. Cette technique expérimentée depuis un certain nombre d’années (Voir les nombreuses références sur le net), permet d’obtenir des maisons très peu chères, bien isolées et tout à fait confortables. La législation sur les constructions d’habitation autorise d’ailleurs ce type de bâtiment, qui ne ferait certes pas fortement progresser le chiffre d’affaires des ténors du secteur.
On pourrait objecter qu’il reste le problème du terrain à bâtir, que l’on se rassure, les terrains ne manquent pas, mais les plans d’urbanisation restreignent tellement les surfaces constructibles, que les prix montent, et montent encore. Il resterait à constater que les coûts de raccordement objectés par les municipalités pour justifier la concentration urbaine ne tiennent plus lorsque l’on considère une production d’énergie individuelle, le téléphone cellulaire, et les dispositifs de potabilisation de l’eau. Est-il d’ailleurs toujours nécessaire de se laver avec de l’eau potable ? Pour l’assainissement, les bacs de dégraissage et autres épandages font le reste, pour l’Internet le Wimax fait l’affaire, etc. Ainsi, si l’on pouvait construire où l’on voulait, pourvu que d’être à proximité d’une route, le coût des terrains s’en ressentirait très certainement. Parlons concrètement: La maison de 80 mètres carrés cotée à 20 000 €.

Venons en maintenant à la simplification suivante, qui concernerait la nourriture, et constatons avec consternation la différence qui existe entre les prix du marché des matières premières agroalimentaires, et les prix invraisemblables qui trônent fièrement sur les rayons frais de notre chère et tendre grande distribution. Mais où diable va l’argent ? Ici il suffirait d’imposer une normalisation des marges bénéficiaires, et du nombre d’intermédiaires, pour pallier efficacement le problème.

La simplification qui s’impose ensuite concerne tout naturellement le domaine de la santé: On se plaint souvent du poids du budget de la santé sur notre économie, alors que l’on a vite fait de constater, lorsque l’on a eu quelques contacts avec le milieu, que l’argent y coule à flots, que les moyens financiers y sont incroyablement élevés, alors que dans tous les autres domaines de l’activité économique, on ne cesse de se serrer la ceinture, et de courir après les maigres budgets. Etrange, vous ne trouvez pas ?
Sans compter que notre société préfère débourser sans compter pour maintenir les individus en vie, tout en ne reconnaissant pas ceux-ci le droit de disposer d’eux mêmes: Celui qui, atteint d’un mal incurable, désire mourir au moment choisi par lui, se voit en effet refuser ce droit fondamental.

Simplification suivante : Prendre conscience que l’actif monétaire de nos sociétés est sorti de la sphère d’influence des instances légitimes et remédier au problème.

Finalement, et c’est le point le plus important, il faudrait que l’humain prenne conscience qu’il n’existe pas uniquement pour et par lui-même, mais qu’une partie importante de son bonheur (Même s’il n’en a pas conscience) dépend du reste de la communauté à laquelle il appartient. Le but de notre société est-il de courir indéfiniment vers des objectifs qui s’évaporent au fil du temps, ou de procurer à chacun des conditions de vies dignes et agréables ?

Et j’en passe …

2. Gaetan - 18 septembre 2008

« permettant produire de l’énergie sans matière première »
rien que cette phrase décrédibilise tout le précedent commentaire.

« Ce n’est pas une utopie: Il suffit de se renseigner sur l’histoire de l’américain Stanley Meyer, qui inventa la séparation de la molécule d’eau, par courants pulsés, procédé que le chercheur JL Naudin expérimente actuellement, la conceptualisant comme une résonnance paramétrique. »

Plus de détail svp, malgré les rumeurs qui circulent sur le net, je n’ai JAMAIS trouvé un seul site sérieux, présentant le concept concretement, et ni meme personne capable de reproduire cette machine. Bref, rien que du charabia, rien de scientifique.

Quant à la recherche de la solution, il faut bien se dire qu’il n’y en a pas une, mais une myriade, et en france on a au moins des idées (bonnes ou mauvaises, le temps nous dira si les nouvelles taxes ou malus/bonus ont été bénéfiques ou pas).

3. Un autre Thierry - 18 septembre 2008

L’histoire de Stanley Meyer en vidéo: http://leweb2zero.tv/video/rikiai_8248230005c30de
La page de JN labs sur le sujet: http://jnaudin.free.fr/wfc/index.htm

Un abus de langage m’a fait dire sans matière première, l’eau ne me semblant pas être comparable au pétrole ou au gaz, étant donné qu’elle est disponible partout. Encore que, réflexion faite, je maintienne « Sans matière première », dans son sens strict.

Un mot sur la résonnance paramétrique entre la fréquence des pulsations électriques et la molécule d’eau (Pour simplifier), imaginons qu’un champ électrique continu puisse avoir un effet statistiquement moins intéressant qu’un champ pulsé à une fréquence de battement judicieusement choisie pour être adaptée à la molécule d’eau.

Pour ce qui est de la crédibilité de mon commentaire, le lecteur restera seul juge, et se remémorera le moment venu les propos des uns et des autres.

4. Gaetan - 18 septembre 2008

C’est bien le systeme « révolutionnaire » ce que j’avais vu il y a deja quelques temps 🙂

A tout ce que j’ai lu, je vois surtout un systeme pour faire de l’électrolyse, systeme qui au final demande toujours une source d’énergie (énergie électrique). L’énergie nécessaire pour séparer la molécule d’eau est nécessairement inférieure à l’énergie que l’on en tire à la fin (loi de la thermo). Il faut donc une source d’énergie primaire (qui au final, en france signifie faire tourner ces centrales nucléaire ou faire couler de l’eau dans un barrage, aux états unis ou en allemagne ce sont des centrales au charbon,…)

Bref, l’eau en tant que telle n’est pas une source d’énergie primaire. Mais en electrolysant l’eau (avec le systeme que vous décrivez, pourquoi pas) on pourra avoir des pompes à hydrogene chez soi pour faire tourner sa voiture à hydrogene, par exemple. N’empeche qu’il faut une énergie primaire, et pour l’instant on retombe toujours sur les memes candidats : charbon, pétrole, nucléaire, bois, éolienne/panneau solaire.

Je crois plus aux différentes recherches qui visent clairement à améliorer l’électrolyse pour la séparation de l’eau en H2 et O2, à partir d’algues ou de procédé imitant la photosynthese: http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5785

J’aime beaucoup votre blog où vous développez un point de vue intéressant (je suis particulièrement votre avancé concernant le capital altruiste), mais je voulais me permettre d’apporter un petit commentaire sur le domaine de l’énergie: il n’y a rien qui peut remplacer le pétrole dans notre société, dans l’état actuel des choses (énergie, mais aussi engrais, plastiques, …). Fantasmer sur une éventuelle énergie miracle et non polluante, c’est rêver les yeux ouverts. Ca rassure, mais ça n’aide pas. Je dirais même que c’est contre productif car ca ne pousse pas les gens à changer leurs habitudes.

(Note de Thierry, l’auteur de ce blog: Les commentaires sur l’énergie ne sont pas les miens, mais ceux d’un estimé lecteur, que je me suis permis de renommer « Autre Thierry » pour éviter toute confusion. Thierry et « Autre Thierry » discutent par l’intermédiaire de ce blogs, mais leurs cerveaux, partant leurs opinions, restent distinctes.)

5. Un autre Thierry - 19 septembre 2008

C’est sûr que toute possession de connaissance où position dans une échelle graduée de celle-ci doit porter l’individu à éviter que ses comparses ne n’égarent en s’écartant du terrain borné des connaissances acquises, mais bon …
Il est vrai que notre histoire nous fait émerger d’une époque apparemment obscure où la science était faite de dogmes erronés ou invérifiables, et que la raison objective a dû batailler pour s’extraire de tout cela.
D’un autre coté on pourrait longuement spéculer sur la possibilité d’une escroquerie ou de la folie d’un individu mythomane qui aurait inventé une histoire, construit un faux prototype pour alimenter ses phantasmes, d’un coup monté par la CIA pour intoxiquer le KGB, d’un faux brevet déposé pour crédibiliser l’affaire.
Il est vrai que si un inventeur avait trouvé le moyen de craquer la molécule d’eau, avec aussi peu d’énergie, il est évident que l’ère de l’hydrogène aurait démarré depuis longtemps. Quel argument recevable permettrait-il d’affirmer le contraire ?
En l’absence d’une reproduction expérimentale en provenance de plusieurs sources scientifiques, on ne peut que s’incliner et dire que toute cette histoire n’a aucun sens.
Serions nous dans l’erreur que nous serions incapables de nous en rendre compte, tout enfermés que nous sommes dans notre système de croyances.
Mais comment prouver tout cela, sans attendre que l’avenir ne nous apporte les éclaircissements nécessaires ?

Finalement, je trouve qu’il est assez malpoli de se livrer à une joute au beau milieu du blog d’un Thierry qui accepte courtoisement nos commentaires, aussi ai-je décidé d’épuiser le sujet en une seule fois, afin de permettre aux lieux de retrouver leur sérénité.

Ceci dit, le jour où je rencontre un élément permettant de lever l’incertitude, je ne manquerai pas de le faire parvenir à Gaetan, en toute cordialité.

6. Un autre Thierry - 19 septembre 2008

J’ajouterais ceci: Moi, Un autre Thierry certifie être un individu distinct de Thierry, qui par conséquent ne présente aucun symptôme de division de la personnalité.

Certifié sincère et véritable, à Bailleul, le 19/09/2008

7. Gaetan - 19 septembre 2008

Pour en déposer (dans le domaine de l’informatique), je peux vous assurer que les brevets c’est du vent. La réalisabilité n’est pas nécessaire, suffit que l’idée paraissent nouvelle et exploitable.

L’ère de l’hydrogène est sur le point de débuter dans certains pays, en Islande par exemple. Ici il semblerait que rien ne soit exploitable avant 2020, et à petite échelle.

Certification reçue et contre-certifiée à Toulouse, le 19/09/08.

Bonne journée, messieurs les Thierry !

8. Le fou curieux - 20 septembre 2008

Si je suis globalement d’accord avec « l’autre Thierry », il me semble néanmoins que démographie et inertie sont un peu oubliée ! Combien d’occidentaux ont sérieusement changé leur comportement énergivore, quel pourcentage cela représente-t-il des 6,7 milliards d’individus, et quel temps faudrait-il pour convaincre ces derniers à ce rythme ?!
Pour une nouvelle source d’énergie primaire, y a-t-il des objections sérieuses à couvrir le Sahara de panneaux photovoltaïques ? (je ne néglige pas les coûts et le moindre rendement par fortes chaleurs, mais le bilan ne serait-il pas globalement largement positif ?).
Pour ce qui est des habitations, il faudrait des décennies pour remplacer les logements actuels même si 100% des constructions neuves étaient en paille, et surtout faut-il étaler l’habitat dans nos campagnes ?? Outre l’effet pavillonite, il ne faut pas sous-estimer les coût écologiques en découlant (infrastructures, multiplication des déplacements, chauffage …) et le fait qu’on ne peut raisonnablement pas empiéter sur les forêts et les champs impunément.

9. Un autre Thierry - 21 septembre 2008

A tout de même, une réaction !

Je trouve que les débats objectifs (A Politiques, A Religieux, A commerciaux, A…), manquent dans notre société. On dirait que tout a bien été rangé comme il faut, et que plus personne ne voudrait que cela change.

Je me suis permis d’intervenir sur cet article de Thierry Klein, car je trouvais son initiative très originale et intéressante, et il me semblait que cela pouvait être un endroit où l’on pouvait ouvrir un débat.

J’étais un peu désespéré, n’ayant eu comme réponse qu’une réprimande (Que je trouve conventionnelle, mais acceptable par ailleurs).

On va bien sûr me rétorquer que conventionnel ou pas, débattre de choses inéluctables (Moyens de production d’énergie dénombrés et exploités) ne sert à rien.

Moi je dis maintenant une chose: La production d’énergie est le nœud d’un ensemble problèmes cruciaux que connait actuellement notre civilisation (Environnement, Santé, conflits armés liés aux ressources, etc.), et je constate que les modes de production n’ont guère varié depuis un certain nombre d’années: La pile à combustible date des années 70, le moteur à explosion du 19ème, etc… Par ailleurs, le photovoltaïque et l’éolien restent non compétitifs par rapport au pétrole.

Il conviendrait donc d’engager des programmes de recherche de première importance, et l’on constate que le seul qui semble exister actuellement est ITER, qui commence par ailleurs à être décrié: Une machine à n milliards d’Euros, pour réussir à recréer un soleil durant quelques minutes, c’est un peu court !

On met tous nos œufs dans le même panier, dans l’espoir d’obtenir des résultats dans quelques décennies, alors qu’il y a le feu au lac !

Pour les années à venir, nous-nous retrouvons donc face à deux échappatoires: Le gaz et le pétrole (Qui hors théorie abiotique, se raréfie), et le nucléaire. Les autres moyens de production étant, qu’on le veuille ou non, marginaux.

EST-CE VRAIMENT BIEN RAISONNABLE ?

C’est la raison pour laquelle, il me semble important parfois d’attirer l’attention des gens sur des inventions « Fumeuses », afin que l’on puisse en discuter, et qu’éventuellement des spécialistes de bonne volonté puissent effectuer les vérifications qui s’imposent, et l’enjeu est de taille !

Aujourd’hui, l’attitude la plus répandue est la suivante : Dès que l’on voit quelque chose qui sortirait de l’ordinaire, on invoque la 2ème loi de la thermodynamique, quelques spécialistes sortent de leur serviette les preuves théoriques irréfutables de l’impossibilité de l’affaire, et l’on passe à autre chose. Je finis par me poser la question de savoir de quel coté sont vraiment les charlatans.

Nom de Dieu ! Qui essayé la manip de Stanley MEYER ? Qui peut affirmer preuves à l’appui que ça ne marche VRAIMENT PAS ? Une petite voix va-telle sortir de l’ombre pour dire : « Oui moi : Je suis reparti des plans qu’il proposait, j’ai fait des essais en long, en large et en travers, et je n’ai absolument pas réussi à reproduire le phénomène ! » ? Quel organisme est chargé d’effectuer ce travail ? On a ici pour le moins un cas explicite de négligence sociétale.

Pour répondre finalement à « Fou curieux », pour ma part, c’est très simple, je pense que si la démographie (J’avais il est vrai oublier de citer ce point d’importance) n’est pas maitrisée, et que l’encouragement de la natalité ne cesse pas de servir fallacieusement à alimenter la croissance (Un peu comme pour l’immobilier), on court à la catastrophe. Quel politique ose aborder ce sujet : Là tout de suite, je n’en vois pas.

Par ailleurs, et concernant le point précis de la maison en ballots de paille, je ne parle en aucun cas de remplacer toutes les maisons par ce type de construction, mais considère que d’une part cela pourrait contribuer dans certains cas à abaisser le coût de la vie (C’est pour moi un point crucial), et d’autre part, cela permettrait aux plus démunis, d’accéder rapidement à la propriété, sans pour autant avoir à le payer une bonne partie de leur vie.

Je disais également que je soupçonnais fort (C’est mon opinion, mon intuition), qu’il existe des techniques de production d’énergie qui ne sont pas encore à notre disposition, qui permettraient, dans pour le cas de l’habitat éparpillé, de s’affranchir du problème des infrastructures de distribution énergétiques.

Quand à empiéter sur les forêts et les champs impunément, je pense que sur les forêts cela pose vraiment problème, mais prendre 100 mètres carrés sur un champ (Comme cela se faisait autrefois), ça n’est vraiment pas un souci. Pour l’intégration dans le paysage, il y a des architectes qui font cela très bien.

10. Gaetan - 22 septembre 2008

Le grand avantage de la France par rapport à d’autre pays est justement que l’on ne met pas tout nos oeufs dans le même panier : l’industrie du nucléaire permet de nous affranchir de bruler du pétrole (que l’on n’a pas) ou du charbon (que l’on a plus, à la différence de l’Allemagne), et les 15% d’électricité d’origine renouvelable n’ont rien a envié à d’autre pays (on a l’un des taux, en %, d’électricité d’origine renouvelable le plus haut des pays industrialisé).

Pour revenir sur Stanley MEYER, il propose une méthode d’électrolyse, et avec une simple base de thermodynamique, on comprend qu’un tel systeme ne peut PAS générer plus d’énergie qu’il en consomme. Je t’invite d’ailleurs à lire cet article sur le résultat de son procès, qui la conclu coupable de fraude:
http://groups.google.com/group/sci.energy.hydrogen/msg/8ee0acb80e943e21?hl=endc310437cd1cee1e7&pli=1

Couvrir le sahara de celulle photovolatique? Et après un petit coup de vent, il ne faut pas les nettoyer tes cellules?

Il n’y a rien eu ces 40 dernières années dans le domaine que des amélioration des techniques de production d’énergie. Certaines techniques deviennent viables économiquement et d’autre disparaissent, mais grosso modo les principes ont tous été découvert avant 1960, et c’est là le noeud du probleme. C’est avant tout une question d’échelle : celui qui dit qu’il suffit de remplacer les centrale nucléaire francaise par des éoliennes ne sait vraiment pas de quoi il parle.

Je vous invite à écouter les cours de J.M. Jancovici sur la question, il présente l’état de l’énergie de manière prosaique, vulgarisant les termes, et même si beaucoup de choses font froid dans le dos, après on se rend bien compte que l’avenir n’est pas dans UNE solution, mais dans une myriade. http://www.manicore.com/documentation/articles/conferences.html
Et avant tout de réduire la consomation.

11. Un autre Thierry - 22 septembre 2008

Gaëtan, il est possible que la justice puisse ne pas toujours être aussi impartiale qu’on le dit, mais il faut encore le prouver (Et c’est en principe interdit), donc je ne m’y risque pas.

L’histoire me semble toutefois beaucoup plus nuancée que ton premier lien semble l’indiquer: http://www.angelfire.com/sd/paulkemble/stan3.html

Le paragraphe 3. quasiment à la fin du lien, fait mention de ce que le jugement a omis de mentionner que le passage infructueux de l’expert Michael Laughton avait eu lieu en 1990 à une époque ou la technologie WFC (Water fuel Cell) avait été classifiée (Probablement suite à sa collaboration avec la NASA).

« However, not mentioned was that this occurred in 1990 and that the WFC Water Fuel injector tech-base was still under U.S. National Security Review as in accordance to U.S. Patent Law and not available for public viewing. Also not mentioned were the many WFC Patents, verified laboratory and university testing that supports the bases of WFC technology nor the WFC appeal filing to dismiss Judge Corzine ruling due to Judicial default and other relevant information »

Tout le reste de l’article est édifiant.

Pour ce qui est de la réduction de la consommation d’énergie, je pense toujours qu’il s’agit d’une singularité du contexte actuel.

Mais je ne manquerais pas de te faire suivre tout document à décharge, concernant mes assertions.

12. Subprimes: ce que Bush a fait, ce que Sarkhozy va dire, ce qu’il aurait fallu faire - 23 septembre 2008

[…] Surtout Sarkozy, comme Bush, ne voit de crise que financière. Or si le crash est financier, l’origine profonde de la crise est économique. […]

13. luis - 2 octobre 2008

Bonjour!
La pub nous a fait esclaves de la consommation excessive,inventant toutes sortes de produits inutiles et qui ruinent l’environnement-et maintenant la Chine se met a fabriquer en masse ces produits..et bientot la planete mourra!Car les Chinois ..et d’autres s’arrachent les forets pour les bois,les minerais etc…et s’en foutent de l’avenir du monde!

Il suffit de se remettre a vivre simplement,plantant son potager,ou se regroupant pour construire une communaute auto-suffisante-dans la campagne:on peut tout produire pour une communaute,du lait,des vegetaux,des cereales,de l’huile…sans passer a chaque fois au supermarche. les moulins tires par des boeufs font du bon travail,et peuvent meme produire de l’electricite…En devenant vegetariens,on elimine pas mal de consommation d’energie,car il faut 8 fois plus d’energie pour produire un kilo de viande…

Ce lien vous prouve que c’est possible:

http://workingvillages.org congo
http://varnasrama.org asie

14. Jacques Attali - La crise et après ? - 19 janvier 2009

[…] Ce qui est rassurant, c’est que pour Jacques Attali, comme pour de plus en plus de monde (Michel Rocard, Bob Reich et moi-même car je sais bien que pour toi, cher Lecteur, il n’y a pas d’autre avis qui tienne), il apparaît clairement que la crise est d’abord d’origine économique. […]

15. Une explication mimétique de la crise financière (pourquoi nous sommes tous coupables) - 22 janvier 2009

[…] déjà expliqué pourquoi cette crise, qui est apparue d’abord comme une crise financière est d’abord […]

16. De la fin de la démocratie en Amérique - 20 octobre 2010

[…] oublie souvent que la crise financière est née de cette répartition inégalitaire: les classes moyennes ont dû depuis 30 ans emprunter pour consommer, puis pour se loger parce que […]