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Queue de poisson 20 mai 2008

Par Thierry Klein dans : Politique.
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Des pêcheurs qui demandent des subventions pour aller chercher un poisson qui n’existe plus à l’aide d’un carburant qui n’existera bientôt plus.

En les subventionnant, l’Etat fait financer l’assiette des riches par la collectivité tout entière.

Silence assourdissant des lobbies « écolos », censés protéger les ressources.

Tout ceci montre bien l’incapacité de l’économie de marché, même lorsqu’elle se trouve au bord du gouffre, à se réformer. L’incapacité des états à la forcer à le faire.

Voir aussi Les 3 façons de changer le monde.

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Commentaires»

1. Domi - 20 mai 2008

Heu… désolé, je vais être insolent, mais je trouve ce raisonnement plutôt absurde ! C’est bien parce que l’État subventionne les pêcheurs (ce qui est contraire à une vrai économie de marché) que le système foire !
Sans l’interversion de l’État, il y aurait moins de pécheurs et/ou le poisson deviendrait très cher (avec un prix qui correspondrait à son vrai coût de "production")…
Dans ce cas, le contribuable payerait moins, et les poissons seraient moins surpéchés.

Pour les malheureux pécheurs qui devraient se reclasser, l’État se devrait "simplement" de les aider.

Par contre je suis bien d’accord pour trouver le silence de nos écolos très assourdissant.

2. Supplement Naturel - 28 mai 2008

la pêche est une activité qui participe à 80per cent à notre survie car…, subventionnez leur Mr SVP

3. vergobret - 31 mai 2008

c çà le dilem faut-il encor des pécheurs dans des gros bateaux pollueurs ou investir dans des fermes aquatic ou l’on nouris des poissons avec du soja du brésil et de la farine de viande anglaise.
quant aux écolos il font leur politique en fonction des sondages ; il ne faut surtout pas vexer l’électeur! on vous ordonne de fermer le robinet quant vous vous rasé ( +ou- 20% de la population sur on enlève les femmes ,les enfants, les barbus, ceux qui ont un rasoir électrique) l’eau devient une denrée rare(sic); mais vous ne verrai jamais un écolo exigé l’interdiction de la machine a laver le linge, qui va consommer en un lavage autant que le rasé en un an.

4. Dingo - 2 juin 2008

Merci pour vos excellents articles et prises de position.

Je vois des lecteurs qui rêvent encore de l’utopie libérale. Il y a des credo qui frisent l’absurde. Le libéralisme n’est pas là pour gérer des ressources ou des situations d’emplois (ces mêmes lecteurs font d’ailleurs supporter, alors, la charge du chomâge sur la collectivité, tout comme dans les délocalisations ).

L’offre et la demande régissent les processus de vente à la criée. La non transmission des surcoûts se fait là, loin de toute politique interventioniste.

J’ai déjà proposé, au cas où « la main invisible du marché  » serait déficiente, la main de ma soeur, pour une période transitoire 😉