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Un logiciel pour se procurer de la musique mp3 en toute légalité? 12 août 2005

Par Thierry Klein dans : Technologies.
Lu 4 687 fois | trackback

Aussi bien que Napster, mais légal.


C’est Jean-Michel qui m’a fait découvrir Station Ripper, un logiciel qui « aspire » les radios (comme d’autres logiciels aspirent les sites Web). Ce logiciel peut se connecter à des dizaines de flux simultanés de radios et enregistre tous les flux mp3. Beaucoup de radios émettent en haute fidélité (> 128 kbits/s). Il ressort des commentaires du billet qu’il est tout à fait légal d’enregistrer la radio, à partir du moment où on en fait un usage familial, que ce soit sur une cassette ou sur un disque dur. on paye d’ailleurs une taxe sur le support pour financer ce droit.

Avec Station Ripper, vous enregistrez plein de musique, puis vous effacez ce qui ne vous plaît pas. Le logiciel dispose d’aides diverses qui permettent de ne pas enregistrer 2 fois le même morceau.

Ca me donne une idée d’un logiciel qui permettrait de disposer d’une discothèque « sur mesure ». Station Ripper, finalement, n’est qu’une version améliorée des radio-K7 de notre (mon ?) enfance. Il faut toujours aspirer, enregistrer, trier (même si l’aspiration est grandement simplifiée, elle nécessite un tri ultérieur pour se débarasser des morceaux inutiles (qui représentent toujours 98% de ce qu’on a enregistré à l’aveugle).

Mais supposons que vous lanciez un partant bosser le matin un logiciel qui permette de rentrer une liste de chansons qu’on veut enregistrer, puis qui parte « aspirer » la radio un peu partout. L’aspirateur « observe » tous les flux mais ne sauvegarde que les morceaux dans la liste. Si le logiciel se balade sur les « bonnes » radios, c’est à peu près sûr que le soir, vous aurez une grande partie de vos morceaux sur votre disque dur, en toute légalité.

D’ailleurs, on peut aider le logiciel à aller sur la bonne radio. Il suffit d’établir des listes des morceaux joués par les radios et d’épier en priorité les radios qui ont joué votre choix récemment – il y a de fortes chances qu’elles le rejouent bientôt puisque les radios sont thématiques. Ces listes peuvent bien sûr s’établir automatiquement.

Ensuite, il y a probablement des radios qui donnent leur programmation à l’avance et là encore, ces informations peuvent servir à diriger le logiciel automatiquement.

Imaginez aussi qu’un tel logiciel existe et qu’un ordinateur « concentre » les « demandes » de tous les utilisateurs et établisse un classement des titres. Ca aurait une autre gueule que le top 50 pour aider les radios à programmer des morceaux (et du coup, ça améliorerait aussi les performances du logiciel). Une telle liste n’aurait rien d’illégal.

Je pense qu’avec un tel soft, on se constituerait la bibliothèque de ses rêves très très rapidement. Peut être même plus facilement que sur Kazaa car tout est automatique.

Il faut quoi pour développer ce soft… 15 jours ?

Vous avez des commentaires sur la faisabilité technique, juridique de ce truc ?

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Commentaires»

1. billaut - 12 août 2005

Je prends … on l’a quand ce soft génial ?

2. Laurent V - 12 août 2005

je ne serais pas aussi optimiste que vous, le but des radios n’est pas d’offir de la musique gratuitement aux auditeurs, mais bien d’offrir des espaces publicitaires aux annoceurs, ou de rediriger sur leur site vente de musique. De là, le logiciel Station Ripper n’a de sens que s’il il est utilisé marginalement, mais s’il il viens à être utiliser massivement, il est fort à parrier que ces radios vont commencer à tout faire pour justement compliqué la tache des "Rippers", et commencé par supprimer les informations qui permette à Station Ripper de différencié les morceaux. En plus elle on déjà un system qui leur perméte de mesuré l’audience exacte de leur programmation.

3. Thierry - 12 août 2005

Oui, Laurent, tu as absolument raison, je pense qu’il y aurait des réactions à terme. Mais le temps de latence de l’industrie est habituellement assez long et ce n’est pas toujours aussi simple de réagit (les radios ne veulent pas non plus qu’on limite leurs droits, peut-être y a t-il d’autres pbs juridiques ou pratiques). Et il faut que le procédé soit massif. Bref, on ne peut pas savoir mais 1 an ? 2 ans ? plus ? (Pour Kazaa, ça dure quand même depuis un certain temps…)

4. Laurent V - 12 août 2005

pour reprendre sur les latences de l’industrie, elles viennent du fait que ces industries n’ont pas de portes d’entrée direct chez kazaa, ou autres system de P2P, par contre pour ce qui est des radios, elles sont propriétaire des flux qu’elles proposent. de la elle leur est trees facile de changer la donne et d’intervenir sur les flux.

Par contre si Station Ripper prend de l’importance, elle vont se retrouver devant un dilème, soit elle bloque le logiciel et vont finir par ce marginaliser, soit elles l’autorisent et elle vont se retrouver commme "distributeur" de musique. elles chercherons certainement une solution intermédiaire, mais sa promet de belle passe d’arme 🙂 ( mais ce n’est que fiction )

5. Podcaster - 12 août 2005

Techniquement,la chose ne semble pas (trop) difficile;on pourrait même (re)créer une version libre de Station Ripper (si ce n’est déjà fait):
-les webradios diffusent en utilisant le protocole Shoutcast ou le podcasting (téléchargement/diffusion de mp3 avec mises à jour par RSS);il suffit d’inclure ce support (soit en le programmant,soit tout simplement en reprenant des logiciels (libres si possible) déjà faits:xmms,winamp;
-le logiciel a besoin de "coordonnées" pour aller chercher=>url de radios => sites spécialisés,ou google (ou …?)
-une fois la liste d’urls récupérées ,on récupère les infos sur les morceaux diffusés;
-la rigolade peut commencer=>le moteur de recherche intégré:
-recherche de radios d’un certain style (si ça peut être automatisé)
-recherche de morceaux par mots-clés (ex:"Jimmy Sommerville" "pagny" "hell" "clairefontaine")
-…?
-et finalement…téléchargement automatique!! :)) (là,connection à la webradio un peu avant l’heure approximative,pour être sûr d’attraper le bon morceau (temps de latence pour la connection,possibilité de saturation du serveur,etc…)

Enfin,…oui,ça a l’air très faisable. 😉 (au moins sur le pap…sur le blog 😉

6. Thierry Klein - 12 août 2005

On va voir si les temps de latence du blog sont inférieurs à ceux de l’industrie du disque !

7. Massilia - 20 août 2005

En fait si l’on ouvre un flux shoutcast avec Winamp, qu’on lance audacity (audacity.sourceforge.net, logiciel libre) et que l’on sélcetionne "stereo mix", on peut sauvegarder directement au fourmat MP3.
J’ai essayé, ça marche bien, et d’aprés ce que j’ai lu, les infos sont prises directement sur la carte son (avant décodage) donc cela marcherait potentiellement avec tout type de flux du moment qu’on lance le logiciel permettant de le lire.
En automatisant tout cela, ça peut faire quelque chose de sympa.
Tiens, au fait, audacity utlise lame, ça te rappelle rien thierry ? 😉
a+

8. Thierry Klein - 21 août 2005

Speechi utilise effectivement Lame pour la conversion mp3…

9. anubis6662 - 29 mai 2006

gdfsgdgdfg

10. marocodu51 - 16 juin 2006

je veut mettre des mp3 sur mon mp3

11. kameldu51 - 16 juin 2006

coment faire car je n’arive pa a trouver : kan je met mon mp3 je voi materiel detecter mais je n’arive pa a entrer dans les fichier aider moi

12. monelle - 5 octobre 2008

Je veu mettre de la musique dans mon mp3 mais je veu m’en procuré gratuitement sen en ajeter sur internet.Comment fais-je?

13. guillemin - 17 octobre 2008

je ve telecharge des chancon

14. guillemin - 17 octobre 2008

c’est trop bien

15. guillemin - 17 octobre 2008

je n’est pas de commentaire

16. guillemin - 17 octobre 2008

j’aime pas le moderne j’aime claude