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Le rôle du gouvernement dans la politique Open Source (piqûre de rappel). 25 septembre 2005

Par Thierry Klein dans : Politique.
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Je tombe par l’intermédaire d’EdTech sur un excellent site anglais nommé Edugeek, qui contient des ressources (à caractère technique) utiles dans le domaine de l’éducation.

L’éditorial d’aujourd’hui porte sur les politiques Open Source de plusieurs pays du tiers-monde et du CommonWealth. J’ai déjà écrit sur ce sujet. Non seulement l’Open Source constitue (probablement) une économie au niveau des dépenses informatiques des administrations, mais avant tout c’est un moyen rapide et efficace de créer une industrie d’excellence en France dans le domaine du logiciel (La France, contrairement à tout ce qu’on peut lire ici ou là, n’a aucune tradition ni compétence en ce domaine – je parle en tant que nation, il existe bien entendu, ici ou là, d’excellents contre-exemples).

Des entreprises comme Skype sont des retombées directes des politiques Open Source estoniennes. Tony Blair a aussi pris d’excellentes mesures en Grande-Bretagne en « forçant » le basculement massif de l’informatique des collectivités et des administrations vers l’Open Source.

Je reste consterné par la faible compréhension des enjeux par les politiques, que ce soit au niveau national ou dans ma région.

Voir mon billet « Skype: le résultat d’une politique Open Source nationale » et sa conclusion :l’Open Source profite au pays (à la région, à la ville) qui s’en sert !

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Commentaires»

1. OlivierM - 25 septembre 2005

J’aime bien l’idée que de l’argent public soit utilisé pour developper du logiciel libre. Au moins, la dépense sert au public.
Le probleme de concurence avec les entreprises privés ? Et bien elles n’ont qu’à en profiter aussi de tous ces développements "gratuits".

2. Thierry Klein - 26 septembre 2005

Je précise ma pensée :

– Pour moi l’argent public doit avant tout être utilisé pour équiper les administrations avec des libres qui existent déjà (et aussi pour développer des adaptations spécifiques). Ce qui crée d’abord une activité de services « sur mesure » (dont les entreprises peuvent aussi profiter). CA ne coûte rien pour les administrations de faire ça (voire même un gain par rapport à une politique traditionnelle d’achats de licences)

– l’argent public n’a pas, a priori, vocation à financer des développements ex-nihilo de nouveaux libres (plein de cas particuliers ceci dit qui rendent plein de dérogations possibles- je ferai un billet). Mais des entreprises privées peuvent se servir des connaissances acquises pour développer d’autres services.

3. dref - 8 juin 2007

Il y a des initiatives en france cela dit, la gendarmerie nationale est ainsi considéré comme étant à l’avant garde avec l adoption dopen office, mais pour l’instant les etudes sont contradictoires, mais les economistes confirment l’importance des logiciels open source, quand à l’intervention du gouvernement si elle devait avoir lieu, celle ci devrait plus se pencher sur la suppression du brevetage du logiciel et de la recherche fondamentale en open source avec des licences types BSD . Pas de chercher à passer à tout prix à l open source quelle qu en soit les coûts.